Survol des études sur la Phosphatidylsérine

Ce qui suit est une liste partielle des études sur la Phosphatidylsérine. Nous considérons chacune de ces études comme étant saine sur le plan de la méthodologie, et, donc, concluantes pour elles-mêmes. Si on les prend dans leur ensemble, nous pensons que les résultats de ces études sont convaincants.

La Phosphatidylsérine est efficace pour améliorer tout un ensemble d’aptitudes cognitives. La première étude soigneusement contrôlée, en double aveugle, entreprise sur la Phosphatidylsérine a été mise en place par PJ Delwaide et trois collaborateurs, dans la respectable Université de Liège, en Belgique. Publiée en 1986, cette recherche a permis l’examen de 35 personnes âgées de 65 à 91 ans, hospitalisées avec un affaiblissement de la mémoire causé par l’Alzheimer, d’un niveau léger à modéré. Les patients ont fait des tests de mémoire au début de l’étude et ont pris ensuite 300 mg de Phosphatidylsérine pendant six semaines. Ils furent évalués au début de l’étude, après trois et six semaines et, une quatrième fois, trois semaines après la fin de la recherche.

Les patients furent examinés au travers d’un large éventail d’aptitudes cognitives couvrant tous les domaines, de leurs capacités de communication au contrôle de leur intestin. Après que ces diverses évacuations aient été classées en dix catégories, des améliorations, légères mais significatives, furent observées dans chacune des dix catégories. D’une manière évidente, cette étude annonçait les résultats des nombreuses autres qui allaient suivre, à savoir que, alors que la Phosphatidylsérine ne peut pas guérir l’Alzheimer, elle donne des résultats, même dans cette affection affligeante et extrême.

La Phosphatidylsérine renouvelle les améliorations précédentes des fonctions cognitives. En 1987, le professeur Villardita, de l’Université de Catane, en Italie, a conduit une étude sophistiquée, randomisée, en double aveugle, contrôlée par un groupe placebo, sur 170 patients qui souffraient d’une détérioration cognitive modérée. La moitié des patients a reçu 300 mg de Phosphatidylsérine chaque jour pendant 90 jours ; l’autre moitié recevant un placebo. Les participants avaient de 55 à 80 ans (âge moyen 65 ans) et étaient les patients de trois centres médicaux italiens différents. Pour estimer les modifications dans la fonction cognitive, les patients furent évalués par des tests neuropsychologiques au début de l’étude, après 45 jours et, de nouveau, après 90 jours. Un éventail de tests a été appliqué à ces patients, couvrant la mémoire et divers types de fonctions cognitives.  Dans presque chaque test, les patients du groupe Phosphatidylsérine dépassèrent nettement les scores du groupe de contrôle. Sur la mémoire, les résultats furent particulièrement impressionnants : sur cinq tests effectués, chacun a montré une amélioration substantielle, avec une amélioration parmi les patients Phosphatidylsérine se poursuivant tout au long de la période de 90 jours, à l’inverse du groupe placebo. Il fut particulièrement intéressant de noter le fait que les patients traités avec la Phosphatidylsérine ont montré une amélioration significative des aptitudes sémantiques d’association et e maîtrise verbale.

La Phosphatidylsérine améliore considérablement l’attention et la concentration chez les patients souffrant de l’Alzheimer. Dans une étude séparée entreprise la même année par G. Palmieri, R. Palmieri et leurs collaborateurs, également en Italie, des patients Alzheimer ont été examinés dans trois centres cliniques de différentes villes italiennes (Milan, Brescia et Padoue), avec une randomisation séparée pour chaque centre. Les 87 patients (30 hommes et 57 femmes) avaient, en moyenne, 73 ans, 43 patients constituaient le groupe placebo et les 44 autres le groupe du remède actif. Les patients ont été évalués sur les plans neurologique et comportemental et par des tests sur la mémoire effectués au début de l’étude, à la fin de la période du traitement. Les résultats d’un test de mémoire sur cinq mots furent particulièrement impressionnants. Il ne pouvait y avoir aucun doute que la Phosphatidylsérine avait considérablement amélioré les choses. Au-delà de ce résultat, cependant, il fut également évident que l’indépendance, l’orientation, l’apathie et le repli sur soi furent tous sensiblement améliorés parmi les patients du groupe prenant de la Phosphatidylsérine, comme l’étaient l’attention et la concentration. Tout cela bien sûr, contribuant à améliorer la mémoire.

La Phosphatidylsérine est bénéfique aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer. L’étude de Palmieris a été reproduite en 1987 par un autre groupe de chercheurs Italiens menés par D. Nerozzi. C’était encore une recherche contrôlée   par un groupe placebo et en double aveugle. Elle concernait 35 patients, de 60 à 80 ans, diagnostiqués aux premiers stades de l’Alzheimer, recrutés dans des maisons de retraite autour de Rome.

Les patients reçurent 300 mg de Phosphatidylsérine quotidiennement pendant 60 jours. Les résultats, comme dans l’étude de Palmieris, ont montré un bénéfice statistiquement significatif sur la récupération de la mémoire différée.

La Phosphatidylsérine assiste d’une manière significative les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. En 1988, un groupe de 22 chercheurs Italiens, dirigés par L.Amaducci, appartenant à sept centres de recherches neurologiques différents dans toute l’Italie, a conduit une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par un groupe placebo, concernant 142 patients. Cette étude collective et prolongée est connue en tant que « Etude Multicentrique Italienne sur la Démence ». Leur travail, dans cette étude spécifique, a consisté en une tentative de reproduction des résultats positifs de la Phosphatidylsérine des autres études décrites plus haut, en ce qui concerne l’Alzheimer.

Pendant trois mois, les patients âgés de 40 à 80 ans (l’âge moyen 62 ans), reçurent soit 200 mg de Phosphatidylsérine (dans des gélules de 100 mg prises pendant les repas), soit un placebo, avec une période de suivi de 21 mois (et un total de 24 mois). Les patients ont été évalués avant le traitement, à la fin de la période de trois mois de traitement et, à intervalles de six mois ensuite, jusqu’à ce que les 24 mois aient été atteints. Les résultats aux périodes de trois et six mois du suivi ont indiqué des différences significatives entre le groupe Phosphatidylsérine et le groupe placebo. Les résultats sur la mémoire personnelle, la mémoire globale et l’exécution des tâches quotidiennes étaient sensiblement améliorés. Ceux dont la détérioration était sévère, et prenaient le placebo, se sont aggravés d’une manière incontestable pendant les six premiers mis, alors que, dans le même temps, ceux qui étaient traités avec la Phosphatidylsérine s’amélioraient.

La Phosphatidylsérine améliore les aptitudes mémorielles chez les patients souffrant d’affaiblissement de la mémoire. Une étude de 1991, entreprise par un groupe de chercheurs Américains, dirigés par le docteur Crook, a comparé les effets de la phosphatidylsérine avec ceux d’un placebo sur 149 personnes, âgées de 50 à 75 ans, qui présentaient des symptômes typiques da l’affaiblissement de la mémoire, mais pas d’Alzheimer. Les chercheurs, à l’école de médecine de l’Université Vandelbilt, à Nashville (Tennessee) et à l’Université de Stanford à Palo Alto (Californie), avec ceux de la Memory Assessment Clinic du docteur Crook, à Bethesda (Maryland), ont pris grand soin d’exclure les personnes souffrant de troubles médicaux, dépression, congestion cérébrale ou de toute autre lésion cérébrale, dans la comparaison en double aveugle, randomisée et contrôlée par un groupe placebo.

Les participants de l’étude ont pris 300 mg de Phosphatidylsérine (10 mg trois fois par jour) ou un placebo inerte pendant 12 semaines. Une batterie sophistiquée de tests neuropsychologiques a été appliquée à 3, 6, 9 et 12 semaines et comparée à celle du début de l’étude. Ceux qui prenaient la Phosphatidylsérine ont montré une amélioration de 30% de la fonction cognitive, y compris pour la mémoire, apprenant et se rappelant des noms, des visages et des nombres.

Une importante découverte de cette étude fut imputable à l’analyse des sous-groupes, suggérant que les personnes dont les performances avaient un niveau relativement faible avant le traitement ont eu la meilleure réponse à la Phosphatidylsérine. Dans ce sous-groupe, il y avait également une amélioration caractéristique pour certains domaines de la mémoire tels que la reconnaissance de visages, l’apprentissage et le souvenir de oms et de visages, le souvenir de numéros de téléphone et d’un paragraphe lu récemment, et la concentration dans la lecture, la conversation ou l’accomplissement de tâches.

Les données du sub-test mesurant l’aptitude à se rappeler le nom de quelqu’un à qui l’on a été présenté étaient tellement significatives que le docteur Crook et ses collègues l’ont considéré comme un « modèle » des effets positifs de la Phosphatidylsérine En considérant le déclin prévu, pour ce test, à partir des données statistiques sur plusieurs milliers de sujets, ils en conclurent que la Phosphatidylsérine avait rattrapé l’équivalent de 12 ans de déclin de la mémoire.

La Phosphatidylsérine améliore les symptômes chez les patients atteints d’Alzheimer. En 1992, le docteur Crook, et ses collaborateurs à l’Université de Vanderbilt, ont publié les résultats de leur recherche sur 51 patients, âgés de 55 à 85 ans, qui répondaient aux critères cliniques de l’Alzheimer. Dans une comparaison en double aveugle, randomisée et contrôlée par un placebo, ayant duré 12 semaines, les patients ont reçu 300 mg de Phosphatidylsérine (100 mg trois fois par jour) ou un placebo. Les patients ont été évalués au début de l’étude et à un intervalle de trois semaines pendant l’étude. Les résultats ont indiqué une amélioration de la mémoire, bien que d’une manière bien moindre que dans l’étude sur l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge, avec l’amélioration la plus nette chez les patients qui étaient aux stades primitifs de l’Alzheimer. Bien évidemment, personne n’en conclura que la Phosphatidylsérine constitue un traitement de l’Alzheimer. D’une manière générale, les résultats ont montré que la Phosphatidylsérine exerce un effet thérapeutique léger et très fin sur l’Alzheimer chez ceux qui ne sont pas parvenus au milieu, ou à une étape ultérieure, de l’affection.

La Phosphatidylsérine améliore les fonctions comportementales et cognitives. Une autre étude, encore une fois impressionnante, a été entreprise en 1992 par T. Cenacchi, dirigeant une longue et étonnante liste de chercheurs Italiens. Dans cette grande étude, 494 patients ont été recrutés à partir de 23 hôpitaux gériatriques ou de médecine générale en Italie du Nord, et ont été examinés juste avant le début de la thérapie, puis trois et six mois après. L’effet de l’administration de 300 mg quotidiens de Phosphatidylsérine a été comparé à celle d’un placebo.

La mémoire, l’apprentissage et d’autres aptitudes cognitives ont été mesurés, de même que les effets de la Phosphatidylsérine sur les activités de la vie quotidienne. Les chercheurs ont conclu, dans un langage universitaire typiquement réservé, que : « Il a été observé des améliorations statistiquement significatives du groupe traité à la phosphatidylsérine, comparé au placebo, en termes de paramètres comportementaux et cognitifs… Ces résultats sont cliniquement importants car les patients étaient représentatifs de la population gériatrique généralement rencontrée en pratique clinique. »

La Phosphatidylsérine améliore les scores dans le test d’intelligence de Wechsler. Enfin, une étude a été achevée en 1995, en Israël. 57 personnes âgées (de 60 à 80 ans), vivant dans trois kibbutzim (des communautés) ont été assignées, d’une manière aléatoire, à un groupe de traitement ou à un groupe placebo et ils ont reçu soit 300 mg de Phosphatidylsérine, extraite d’un végétal et mélangée à de la lécithine, soit 500 mg de lécithine seule, comme placebo.

Les résultats de cette étude ont montré que les deux groupes, placebo et Phosphatidylsérine, manifestaient une amélioration significative sur tous les points d’un test d’intelligence (Wechsler), mais seul le groupe Phosphatidylsérine présentait des modifications importantes sur huit des neuf composants du test. De plus, ceux des patients qui avaient fait des scores élevés, de prime abord, sur l’échelle de la mémoire, montraient une amélioration significative de la mémoire, à l’inverse de ceux qui avaient eu les résultats primitifs les plus faibles (peut-être parce qu’elles en étaient déjà aux premiers stades d’une maladie de démence non-diagnostiquée). Un des résultats bienheureux de l’étude (étant donné qu’elle avait débuté en fin d’ »été et s’était prolongée jusqu’aux mois d’hiver) fut  que le « blues de l’hiver » (des symptômes de dépression) a augmenté d’une manière significative dans le groupe placebo, alors qu’il n’ y eut aucune modification d’humeur dans le groupe Phosphatidylsérine ».

Bien qu’il semble y avoir un doute à ce sujet, nous avons été informés que la PHOSPHATIDYLSÉRINE utilisée pour cette étude était extraite du chou blanc, et n’était donc ni d’origine bovine ni dérivée du soja. Or, l’efficacité de la Phosphatidylsérine dérivée du soja est comparable, ou peut-être même plus grande, que celle de la Phosphatidylsérine extraite de l’animal. Toutefois, aucune étude n’a été faite pour comparer ces types de Phosphatidylsérine  et celle extraite à partir du chou. De ce fait, il est possible que les résultats, significatifs mais un peu moins impressionnants, de cette étude puissent être dus à l’emploi d’une Phosphatidylsérine de moindre efficacité.

Au début des années 90, le point focal de la recherche sur la Phosphatidylsérine et d’autres substances, concernant l’affaiblissement lié à l’âge, s’est déplacé vers les Etats-Unis, en grande partie grâce aux efforts du docteur Crook et de ses associés à la Memory Assessment Clinic (MAC la clinique d’évaluation de la mémoire) à Bethesda (Maryland) et Scottsdale (Arizona). La MAC a des affiliations avec plus de 50 centres de recherches universitaires aux Etats-Unis et dans 10 pays européens. A la suite de dizaines d’études cliniques multicentriques à grande échelle, il a été démontré que la Phosphatidylsérine était la substance la plus efficace dans le traitement de l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge.

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